Le souci du bien être et de la santé psychique de l’autre sont à la base de la vocation du psychologue. Le parcours universitaire et clinique qu’il a suivi lui ont appris à faire un travail de soutien psychologique pertinent. On va le voir quand on a un problème dont la nature nous échappe, que l’on ne parvient pas à cerner et qui, pour cette raison, nous paraît insurmontable et sans solution.
Mais quelles que soient l’approche clinique ou les spécificités du psychologue que l’on choisit de consulter, c’est avant tout sa capacité à écouter et à être touché émotionnellement qui lui permettent de mettre en place une psychothérapie efficace.
On attend du psychologue qu’il soutienne ses patients par un travail d’élaboration, c’est à dire qu’il les aide à mettre les choses au clair quand ils sont portés, ou bloqués, par quelque chose qui les dépasse et qui relève du champ de la psychologie. C’est la lecture qu’il fait du récit de son patient qui lui permet de faire entendre sa logique inconsciente (ou pour le dire autrement, les influences déterminantes auxquelles le patient n’avaient pas prêté attention jusque là). A ce propos un sens du tact, de la formule et de la répartie s’avèrent précieux chez un psychologue. Il ne fera pas disparaître l’inconscient de votre vie, mais vous aidera à faire avec sans avoir à répéter éternellement les mêmes schémas destructeurs.
De la bienveillance, de l’expérience, du recul, une vue d’ensemble, tout cela permet aussi au psychologue d’être pour son patient quelqu’un de bon conseil.
On parle aussi de suivi psychologique, ou de suivi thérapeutique pour souligner l’importance de la régularité dans ce processus : il faut que cela se suive pour pouvoir donner des résultats tangibles. Si le rythme des séances est trop irrégulier à cause des imprévus (ou des résistances), les bienfaits du suivi en seront forcément amoindris. Le patient et son thérapeute doivent donc se mettre d’accord sur le rythme qu’ils adoptent lors des premiers entretiens.
D’une manière générale, le psychologue qui pourra le mieux vous aider est celui avec qui vous vous sentirez le mieux écouté. Vous pouvez donc d’abord vous demandez dans quel cadre vous vous sentirez le plus à l’aise pour aborder ce qui vous travaille.
L’approche traditionnelle du face à face peut s’avérer incontournable pour certaines spécialités (comme l’EMDR) ou quand le psychologue est amené à intervenir au-delà de la simple relation parole-écoute (comme avec les enfants ou les psychopathologies lourdes). Certains d’entre nous sont tout simplement plus rassurés et investis dans leurs suivis quand ils s’adressent à quelqu’un en face à face.
Les groupes thérapeutiques peuvent être une étape pour retrouver un liens aux autres, une sociabilité. Ce cadre se fait parfois en complément d’une thérapie individuelle.
Le distanciel, ou la télé-consultation peut apporter de gros avantages logistiques (certains sont dissuadés de demander une aide psychologique pour des questions de transports). En outre, cette approche peut aider certains d’entre nous à se confier plus facilement en leur permettant de s’exprimer depuis leur zone de confort.
La texte-thérapie enfin consiste à échanger avec son psychologue par message écrits (mails, sms etc…). La dynamique reste la même que pour les autres thérapies psychologiques : le patient énonce et le psychologue fait un retour, ici écrit. Cette approche présente les mêmes avantages logistiques que le distanciel et conviendra surtout à ceux qui ont besoin d’exprimer certaines idées au moment précis où elles apparaissent. Si en plus l’écrit est un support d’expression avec lequel vous êtes à l’aise, cette approche présente des avantages substantiel.